L’IA, levier d’une révolution pédagogique mondiale

En cette année scolaire 2025-2026, le réseau des lycées français du monde a choisi de placer l’intelligence artificielle au service des apprentissages. L’objectif ? Comprendre, expérimenter et accompagner les acteurs éducatifs dans l’appropriation de ces nouveaux outils, tout en garantissant une approche éthique et responsable. La Semaine des lycées français du monde, qui se tient du 24 au 29 novembre 2025, est l’occasion de découvrir comment cette ambition se concrétise sur le terrain, à travers des formations, des projets collaboratifs et une stratégie innovante : e-nov.

E-nov : une ruche d’innovation pour l’école de demain

Inspirée du fonctionnement d’une ruche, la stratégie e-nov repose sur trois piliers : butiner, transformer, essaimer. Concrètement, cela signifie identifier les bonnes pratiques, les tester dans des laboratoires dédiés, puis les partager à grande échelle.

• Butiner. Grâce à un réseau d’observatoires et à des « salles innovantes » installées dans les 16 Instituts régionaux de formation, les équipes repèrent les initiatives les plus prometteuses en matière d’IA, que ce soit pour l’enseignement, la formation ou la gestion des établissements.
• Transformer. Dans les 16 laboratoires du réseau, ces idées sont adaptées, enrichies et testées. Par exemple, des enseignants expérimentent déjà des outils d’IA pour créer des exercices personnalisés ou accompagner les élèves en difficulté.
• Essaimer. Une fois validées, ces innovations sont mises à disposition de tous sur « La Ressourcerie numérique », une plateforme collaborative où chaque acteur du réseau peut s’en inspirer et les adapter à son contexte.

Des projets concrets, des formations adaptées

Cette année, plus de 50 formations dédiées à l’IA sont proposées dans le monde entier. En Europe du Sud-Est, les enseignants travaillent sur l’enseignement des langues en complémentarité avec l’IA ; au Maroc, une formation sur la programmation IA est organisée ; dans l’Océan Indien, c’est l’IA et les sciences qui sont questionnées. « Chaque région apporte sa pierre à l’édifice, en fonction de ses spécificités et de ses besoins », souligne un formateur. « L’enjeu est de faire de l’IA un levier pour renforcer l’attractivité de notre réseau, tout en formant des citoyens éclairés. »

Une aventure collective et ouverte

La Semaine des lycées français du monde est aussi l’occasion de lancer une « grande consultation » auprès de tous les personnels, afin de recueillir leurs pratiques et leurs idées sur l’IA. « Nous voulons faire un état des lieux précis de ce qui se fait déjà, et imaginer ensemble les prochaines étapes », précise un organisateur. En 2026, des conférences et un colloque international rassembleront chercheurs, enseignants et partenaires pour partager leurs expériences. Les élèves ne sont pas en reste : les Jeux internationaux de la jeunesse et le programme Ambassadeurs, ambassadrices en herbe intègreront des défis liés à l’IA, leur permettant de s’exprimer et de s’approprier ces enjeux.

L’IA, un outil au service de l’humain

Comme le rappelle le cadre d’usage de l’IA en éducation publié par le ministère de l’Éducation nationale en juin 2025, l’objectif n’est pas de remplacer l’humain, mais de l’assister. « L’IA n’est ni un interdit ni une baguette magique. C’est un outil au service des apprentissages, utilisé avec vigilance, sobriété et transparence », résume le texte.

Une chose est sûre : l’aventure ne fait que commencer. Et chacun, élèves, enseignants, parents, personnels, a un rôle à jouer.

Article rédigé avec l’aide d’une intelligence artificielle.